C’est un orchestre symphonique dans lequel les mandolines auraient pris la place des violons. En effet, la mélodie est confiée aux pupitres de premières et secondes mandolines, alors que mandoles et mandoloncelles assurent les parties intermédiaires. Les parties de mandoloncelle peuvent être soutenues, si les besoins s’en font sentir, par des violoncelles. Le rôle des guitares est primordial, tantôt elles assurent l’accompagnement, tantôt, au contraire, elles remplacent la harpe. Cet ensemble est soutenu d’une part, par un pupitre de mandolones (ou à défaut par des contrebasses) et d’autre part, par un pupitre de percussions comportant timbales, métalophones, jeux de cloches, triangles, tambourins, crotales et autres accessoires.
Pour apporter une couleur que les instruments à plectre ne peuvent donner, l’ensemble utilise flûte, hautbois et quelquefois une clarinette, dont le timbre se marie à merveille avec celui de la mandoline. Konrad Wölki, compositeur allemand, n’a-t-il pas écrit spécialement deux grandes ouvertures pour flûtes, hautbois, clarinettes et orchestre à plectre ?
L’Orchestre à Plectre UAICF de Paris compte actuellement 14 mandolines, 4 mandoles, 2 mandoloncelles, 5 guitares, 1 guitare basse et 1 mandolone ou contrebasse, le tout accompagné par 2 flûtes traversières, 1 clarinette et 1 hautbois.