La mandoline, l’instrument le plus aigu, le soprano de la grande famille du luth. Reproduisant l’accord du violon, elle comporte l’échelle de trois octaves plus un ton (ou quatre octaves plus un ton). Il en existe deux sortes : la Milanaise et la Napolitaine.
La mandole, d’une taille un peu plus grande que la mandoline et qui est accordée comme elle, mais un octave plus grave, tient le rôle du violon alto dans un orchestre symphonique. Son écriture musique est en clé de sol, alors que celle de l’alto est en clé d’ut. Le son de cet instrument est doux et harmonieux. Quelquefois, on lui accorde un rôle principal dans l’exécution de la ligne mélodique.
Le mandoloncelle (apparu vers1895), un peu moins connu, se joue comme le violoncelle et son rôle est d’aider tantôt le pupitre de mandoles, tantôt celui des guitares.
Le mandolone fait figure de curiosité par sa rareté dans les orchestres. Il en existe en France une dizaine d’exemplaires seulement. C’est la véritable contrebasse des orchestres à plectre. Vu sa rareté, il est assez souvent remplacé par la contrebasse qui a le même accord. Le premier mandolone fût fabriqué en 1747 par C. Ferrari de Rome.
Les guitares assurent l’accompagnement et, parfois, jouent le rôle de la harpe.
La guitare basse acoustique joue, dans notre orchestre, le même rôle que le mandolone.
L’Orchestre à Plectre UAICF de Paris compte actuellement 14 mandolines, 4 mandoles, 2 mandoloncelles, 5 guitares, 1 guitare basse et 1 mandolone ou contrebasse, le tout accompagné par 2 flûtes traversières, 1 clarinette et 1 hautbois.